Tu
as guidé vers toi
L'homme qui ne voyait pas
Il t'a pris par la main
Et a revu, soudain
Alors ils ont pris peur
Ceux qui gardaient ton temple
Et ont fait de leur mieux
Pour que l'on te trahisse
Ils t'ont presque traîné
Dans la boue, dans le sang
Pour pouvoir se prouver
Que tu n'étais qu'humain
Et que malgré tes dires
D'être le fils de Dieu
Tu pouvais aussi mourir
Et n'être rien à leurs yeux.
Et ils n'ont pas compris
Que tu t'es délivré
De ton fardeau de chair
Pour aller vers ton père
Et que depuis ce temps
Ils vivent dans la misère
Pourquoi
n'essaies-tu pas
De revenir, une fois ?
Remarques, même aujourd'hui
Serait pareil qu'hier !
Ce sont des gens bornés
A leurs simples prières
Et de voir évoluer
Dans les rues, aujourd'hui
Un second messager
Eux qui sont tous punis
Des erreurs de leurs pères
Referaient la même chose
Sans savoir qu'ils tueraient
L'espoir d'une vie meilleure
Sans sentir qu'ils briseraient
Une seconde fois ton cur.